Juin 1940 : après Dunkerque, la flotte française se met hors d’atteinte.

Suite de notre chronique « 1940,  année de ruptures, de tragédies et de résistances pour la Marine française ».  avec l’aide du livre de Luc-André Lenoir   « Résister sur les mers ».

Après l’évacuation de Dunkerque, pour la Marine Française :

« dans les ports de l’Ouest, la priorité devient d’évacuer les bâtiments vers l’Afrique du Nord ou l’Angleterre. … Les ports de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique sont entièrement évacués et toute la flotte se met hors d’atteinte, souvent quelques heures avant l’arrivée des allemands.

Sur les 300 bâtiments de la marine française, quinze ont été coulés en action depuis septembre 1939, six se sont sabordés, et quarante sont restés à Toulon. Le reste a pris le large, principalement vers l’Afrique du Nord, le Levant, l’Extrême-Orient, les Antilles et surtout la Grande-Bretagne.

Dans les ports de Plymouth et Portsmouth principalement, deux cuirassés, huit torpilleurs et deux contre-torpilleurs ont trouvé refuge, ainsi que sept sous-marins, dont le Surcouf, le plus grand submersible du monde. Les petites unités ne sont pas en reste, et ont majoritairement choisi l’île à défaut de pouvoir envisager un plus long voyage : on compte quinze chasseurs et plusieurs dizaines de patrouilleurs. De même, 135 navires de commerce sont disséminés dans 23 ports. Le pays allié recueille un dixième des bâtiments français, et un septième de sa marine marchande. »

Luc-André Lenoir   « Résister sur les mers ».

A suivre : l’épopée de l’appareillage du cuirassé Jean Bart en fin de construction début juin 40 à l’arsenal de Saint Nazaire.

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